GENESIS


De la compréhension de l'unicité globale de toutes choses

Dans l'univers, l'énergie obéit à des principes.

 

La vie et le vivant, tels que nos sens ordinaires nous les dévoilent, sont des expressions évoluées de l'organisation de ce que nous considérons comme étant la matière. Ce que nous nommons "matière", constituante des densités et des formes qui nous sont familières, n'est pas telle que nous le percevons au sens strict de percevoir, de toucher, de ressentir.

Il s'agit d'un tissu d'informations vibratoires constitué de bien plus de vide apparent que de plein, d'une variation infinie d'informations énergétiques complexes, continues et structurantes par la densité d'information qu'il porte.

 

Et quand bien même ce que nous observons et interprétons comme étant du vide entre les champs "denses" du tissus d'énergie vibratoire, la nature, sur terre et partout ailleurs ayant horreur du vide, du niveau subatomique aux espaces cosmiques, des liens subtils d'échanges assurent la cohérence de l'ensemble.

Il s'agit d'information vibratoire. Uniquement d'énergie vibratoire.

De la plus petite particule au plus gros super amas de galaxies, tout baigne dans un champ vibratoire universel de distribution isotrope induisant des stimuli particuliers conduisant à des organisations simples ou complexes dans ce tissu vibratoire où le TOUT est interconnecté.

Chaque organisme vivant, chaque composant de cet univers a sa propre interaction avec le tissus de vibration/densité selon sa nature, selon sa destination, selon ses propres perceptions, selon ses propres caractéristiques d'échanges avec son milieu immédiat et le tout.

 

Cependant le Tout ne fait que Un, indissociable  et unique, dans une parfaite harmonie de répartition et d'interaction.

Chaque partie de ce Tout où rien ne se perd, où tout évolue sans cesse vers d'autres formes, toutes provisoires, porte cette empreinte innée et indéfectible de ce lien universel.

 

C'est la garantie de cohésion de l'ensemble.

 

Tout ce qui est, tout ce qui advient à l'échelle cosmique, fait partie des possibles nécessités à l'équilibre de cet ensemble. 



En conclusion, nos sens ordinaires et limités nous donnent une représentation très partielle et incomplète de ce qui nous entoure, et par extension, de ce qui est.

 


De la compréhension de chacun

Les sciences humaines  nomment les principes qui animent "la matière" et "le vivant ",  lois de la physique, lois universelles.

 

Les religions et les sciences sacrées parlent  de "souffle divin créateur"



De par des circonstances si rares et exceptionnelles qui tiennent quasiment du miracle, de la combinaison de tant de paramètres improbables, la terre s'est vue dotée de cette capacité incroyable à héberger puis à faire évoluer les premières  briques de la vie organique par une chimie biologique complexe.

Pourtant, partout dans l'univers, l'énergie/matière n'a de cesse de s'organiser ainsi dès lors que des conditions favorables à son développement se trouvent réunies.

Et les occasions ne manquent pas dans ce vaste terrain de jeux et d'expérimentations qu'est l'univers.

Bien plus d'une centaine de milliards d'étoiles dans la voie lactée, galaxie dans laquelle vogue le soleil, petite étoile insignifiante et perdue parmi toutes ses sœur mais oh combien souveraine pour ce qu'elle représente pour la vie sur terre.

Des centaines de milliards de galaxies semblables connues et nos moyens d'investigations étant limités, bien des recoins galactiques restant à découvrir.

Voici donc des millions de milliards de milliards d'occasions pour la vie de prendre son essor.  De prendre pied sur l'une des  millions de milliards de milliards de planètes gravitant autour de tous ces astres que nous appelons les étoiles.

Se poser la question si la vie a pu se développer ailleurs dans d'autres oasis fertiles et émettre un doute à ce sujet, est du même registre que de constater que tout semble tourner autour de nous, autour de la terre, et ainsi prétendre avec notre candeur naïve habituelle, comme ce fut le cas dans l'antiquité et jusqu'aux prémices du 16éme siècle dans les milieux les plus érudits, que la terre est au centre de l'univers.

Ou encore, dans un autre registre d'expertise humaine, prétendre que l'être humain de par des prédispositions exceptionnelles (de notre point de vue égocentrique évidemment) est l'élu unique d'une entité spirituelle, de dieux multifacettes, d'un Dieu universel.

Et que par conséquent, il peut disposer à loisir et sans restrictions de l'Eden terrestre à sa portée depuis toujours et de toutes ressources disponibles que sa technologie lui permettra d'atteindre sur d'autres lunes ou mondes.

 

Mais les consciences s'éveillent et force est de constater conséquemment à l'évolution de notre technologie, que ce qui hier encore paraissait comme improbable aux yeux des spécialistes,  fini par devenir le domaine du possible. 

L'esprit humain a, le plus souvent, besoin de preuve pour étayer ses théories et assoir ces certitudes.

Soit, c'est une attitude honorable.



De ce que nous pouvons observer et déduire

L'histoire de l'univers telle que décrite dans la théorie du BIG BANG commencerait il y a 13,8 milliards d'années, à un instant appelé "singularité initiale", sorte d'instant zéro sans définition exacte. 

Et qu'y avait-il avant ?

La relativité générale et la mécanique quantique qui sont les piliers de la physique moderne ne peuvent être reliés, à la lumière des connaissance actuelles, pour poser une théorie qui expliquerait ce qu'il y avait avant cette singularité initiale.

" Il ne convient pas de penser le big Bang comme un instant zéro qui aurait un avant où il n'y avait rien et un après où il y aurait tout. Il ne faut pas non plus considérer que le Big Bang fut une énorme explosion contrairement à ce que son nom laisse à penser. On ne peut envisager un point d'où tout serait parti, une sorte de centre d'où le cosmos aurait jailli.

A scruter l'univers, il n'existe pas de direction à privilégier vers lequel orienter nos observations pour en définir le centre".

C'est un point zéro qui vit l'émergence de l'espace et du temps,  qui marque le début d'une suite d'événements conduisant à  l'émergence de l'univers tel que nous le connaissons, tel que nous pouvons l'observer, l'étudier, le décrire. 

Ce que nous observons, est que l'univers est en constante expansion et dans toutes les direction simultanément. Ainsi nous définissons l'univers d'isotrope.

Au commencement était ...

"Ce qui s'est passé dans les premières fractions de temps exprimées en milliardièmes de milliardièmes de milliardième de seconde après le point initial est un stade qui demeure aujourd'hui assez mal compris. Il n'y avait ni galaxies, ni étoiles, ni molécules, ni atomes. Il n'y avait qu'une masse informe sans structure, un magma désorganisé porté à des milliards de degrés."  

Ce fragment de milliardième de seconde, après le temps zéro, durant lequel a démarré une phase de croissance exponentielle que les érudits de la question appellent " l'inflation", première accélération de l'univers.

Deux courants de pensées travaillent actuellement à l'élaboration de cette théorie ne sachant que choisir entre : 

- accélération par la manifestation d'une matière exotique

- conséquence d'une modification à un moment T des lois de la gravitation

 

Les deux pouvant être considérées comme tangibles bien que physiquement différentes. Mais comme le fait remarquer Vincent Vennin (Laboratoire Astroparticules et Cosmologie de Paris) : "il existe une transformation mathématique permettant d'écrire une famille dans l'autre".....

Une belle brochette d'une centaine de théories brodent actuellement autour de ce terme "inflation de l'univers". 

De quoi donner des maux de tête, des nuits d'insomnies et du fil à retordre pour les années à venir à tous ces théoriciens.

En 2028, une sonde japonaise tentera de détecter pour la première fois des ondes gravitationnelles originelles.

Ce qui se serait déroulé après, toujours dans les premières fractions de seconde après le big bang, est expliqué par la physique des particules.

"La force fondamentale initiale donne naissance aux quatre forces régissant l'univers connu que sont : la force électromagnétique, les forces nucléaires fortes et faibles, la force de gravitation".

Se seraient formés les Quarks, les protons, les électrons, les neutrons, les noyaux, tous classés "informations vibratoires potentielles de présence" tel que nous le livre la physique quantique actuelle.

Après 1/100 de seconde, le démarrage de la nucléosynthèse primordiale (première fusion nucléaire), au bout de 3 minutes la fin de la nucléosynthèse primordiale.

 

Après 380.000 ans se sont formés les atomes d'hydrogène neutre dont la structure atomiques est des plus simple.

Puis les atomes d'hélium.

Ce que nous pouvons observer de plus ancien dans l'univers avec nos moyens d'investigation technologiques  actuels remonte à cette période de la naissance des atomes d'hydrogène neutre et d'hélium. De ce que nous observons, l'univers visible est constitué à 90 % d'hydrogène.

Ces particules élémentaires ont commencé à s'agréger pour former des nuages stellaires. Ces nuages en se condensant sous l'effet de la gravitation, ont donné naissance aux premières étoiles et leur cortège de planètes, aux galaxies, aux quasars, à des amas de galaxies, à des super amas de galaxies.

Les premières étoiles, durant leur phase principale d'activité ont converti dans leur cœur une partie de l'hydrogène majoritairement présent dans leur structure en hélium puis en éléments plus lourds et plus complexes comme le carbone, l'azote, l'oxygène, les métaux.  Arrivées en fin de vie,  elles ont disséminé ces éléments dans l'univers lorsqu'elles ont explosé et expulsé leurs couches gazeuses externes. 

 

Formant des nuages galactiques ces particules ont alimenté les étoiles de la génération suivante et ainsi de générations en générations d'étoiles ces particules ont voyagé dans l'univers en se complexifiant. Elles ont été disséminées et rendues disponibles pour les générations futures d'étoiles & des milieux favorables à l'émergence de la vie. 

Lorsque l'on évoque le terme "émergence de la vie", il nous faut considérer que "la vie" est un état particulier de cette énergie/matière, que les formes de vies peuvent être multiples et non seulement celles que nous humains  considérons habituellement comme étant de la matière vivante.  L'énergie/matière prend des formes, des caractéristiques beaucoup plus variées et larges que ce que nous sommes portés à considérer comme étant la définition exacte du vivant. 

Ne l'oublions pas, tout est énergie vibratoire et uniquement énergie vibratoire.

De la pierre qui compose les montagnes aux eaux des océans, de la structure des étoiles à celle des planètes, du tissu des végétaux à celle des cellules de notre cerveau, 

Tout ce qui est actuellement dans cet univers qui a fait naître l'être humain pensant est structuré dans cette forme énergie/"matière" vibratoire.

L'univers est isotrope, c'est à dire identique et égal à lui même en tout point et en transformation permanente, égal à lui même en tout point.

Naissance d'une étoile

Dans ces nuages galactiques composés majoritairement d'hydrogène, l'énergie/matière présente s'agrège sous l'effet de la force de gravitation.  Plus ces particules s'agrègent entre elles, plus elles en attirent d'autres jusqu'à former des sortes de disques d'accrétion prédisposant à la formation de nouvelles étoiles.

Dans ces disques appelés "soupe primordiale" se forment des grumeaux qui s'épaississent pour donner des corps d'une multitude de tailles parmi lesquels certains vont donner naissance à des planètes, d'autres à des astéroïdes, des noyaux cométaires,  des lunes de planètes, des anneaux de planètes. Mais la plus grande partie de ces éléments sera concentrée au centre pour donner naissance à une étoile. 99,99% des éléments présents pour le cas du système solaire. 

Ainsi naquit il y a 4,8 milliards d'années une petite étoile en périphérie d'une galaxie voguant dans l'immensité sans fin. Comme toutes les étoiles, elle a pris ses formes dans un de ces nuages, résidu cosmique témoignant de l'existence antérieure de générations d'étoiles.

Naissance d'une planète

Après sa formation il y a 4,5 milliards d'années à partir de grumeaux de matière, résidus de la proto étoile qui donna naissance au soleil, la terre primitive, globe stérile de roches magmatiques, fut bombardée durant des centaines de millions d'années par des météorites, des noyaux de comètes et autres résidus et matériaux n'ayant pas été happés par la masse du soleil naissant.

Ces corps, présents en très grande quantité dans ce système à peine formé, restés dans leur état d'origine car n'ayant pas eus à subir la nucléosynthèse de l'étoile centrale, furent précipités sur la terre primitive ainsi que sur les autres planètes naissantes du jeune système solaire par milliards de milliards de tonnes, apportant avec eux les éléments et particules qu'ils contenaient (roches, métaux, eau sous forme de glace et quantité d'éléments chimiques produits au cœur des étoiles des générations précédentes.

Possiblement, des éléments évolués de combinaisons de particules, de composés organiques complexes, d'acides aminés, briques de la vie, ont été apportés par ces bolides venus de l'espace.

Par ailleurs, "des modélisations en laboratoire ont permis de mettre en exergue en 2010 qu'une compression brutale de matériaux constituant le noyau d'une comète au moment du choc d'impact pourrait également donner lieu à la production d'acides aminés".

Ces éléments tendraient vers une origine éxo-génétique de la vie ou conséquemment aux impacts répétitifs et innombrables de noyaux cométaires. 

Ainsi, par l'apport de grandes quantités d'eau et de matériel pré-organique extraterrestre, naquit sur terre l'océan primitif ensemencé. Les fondations étaient posées et d'autres conditions idéales permirent l'émergence de la vie sur terre.

L'atmosphère terrestre primitive était principalement composée de méthane, d'ammoniac, de dioxyde de carbone, de vapeur d'eau, de sulfure d'hydrogène.

Peu à peu elle a évolué par l'action des ultraviolets émis par l'étoile centrale sur les molécules présentes, perdant son méthane peu à peu remplacé par du gaz carbonique et de l'azote. Le CO2, gaz à effet de serre, présent en grande quantité dans cette atmosphère primaire pris un temps le relais de la baisse de l'activité solaire, maintenant la température de surface à un niveau très élevé avec des variations jour/nuit importantes selon le cycle de rotation de la planète. Rotation qui fut bien plus rapide qu'actuellement et continue de ralentir au fil du temps.

D'autre part, vers moins 4,1 milliards d'années, "les sources volcaniques chaudes, les sédiments argileux riches en carbone biogénique graphitisé associés structurellement à l'oxygène, l'hydrogène, l'azote, le phosphore ou le phosphate, les ressources cristallines telle la Pyrite, les micas, les porphyroblastes de grenat métamorphique" présentes en nombre ont pu être des points de départ d'assemblage d'éléments prébiotiques, d'acides aminés.

De même les sources hydrothermales disposées dans les océans aux commissures  des plaques de la croûte terrestre ont été des acteurs primordiaux de cette disposition à la chimie prébiotique permettant de passer de la matière inerte à la matière vivante **

Ce dont on est certain, c'est que ce fut l'océan terrestre qui a permis le grand miracle.

Tous les corps célestes naissant et orbitant autour d'étoiles sont soumis à ce même scénario. Tous ne disposent certes pas des conditions idéales pour que s'y développent des formes de combinaisons biologiques complexes et denses tels que nous daignons les reconnaître. Cependant la vie a plus d'un tour dans sa palette des possibles et nous surprend d'autant plus que nous restons ouverts d'esprit et réceptifs à ses multiples aspects.

Vers moins 3,4 milliards d'années, les stromatolites (équivalents par similitude des coraux actuels) ont été formés par des colonies de bactéries près des rivages en eau peu profonde. La température de l'océan primitif était descendue à 70°C.

Par la photosynthèse oxygénique, vers moins 2,5 milliards d'années, des organismes unicellulaires appelés algues bleues ont synthétisés de la chlorophylle et ont produits de grandes quantités d'oxygène par transformation du CO2 présent. Par leur métabolisme, ces bactéries ont totalement transformé le biotope marin et terrestre. En quelque sorte elles sont à la base de toute la vie organique actuelle sur terre. 

La vapeur d'eau et le gaz carbonique (CO2) peu à peu transférés dans l'océan primitif, l'atmosphère se trouva majoritairement chargée en azote. L'effet de serre diminuant, la température de surface descendit pour atteindre 70 à 100 °C.

Dans ce que nous pouvons appeler "milieux extrêmes de température, de pression, d'acidité", vinrent les premiers organismes extrémophiles monocellulaires connus tels les procaryotes, les archées et des archéobactéries.

Vinrent des organismes porteurs du matériel génétique ARN puis ADN dont la réplication est beaucoup plus complexe. Les virus, probablement premiers organismes porteurs d'ADN inter-agissants plus tard avec les premiers organismes monocellulaires porteurs d'ADN tels les bactéries auxquels ils transmettent les informations génétiques dont ils sont porteurs. 

Peu à peu il se forma une couche d'ozone protégeant la surface de la terre du rayonnement ultraviolet solaire. Les conditions devinrent particulièrement adaptées au développement d'organismes utilisant l'oxygène devenu disponible comme comburant vital.

De nouvelles formes de vie apparues dans l'océan, se multiplièrent.

La reproduction sexuée apparue il y a 1,5 milliards d'années.

"Les premiers mollusques sans coquille apparurent il y a 700 millions d'années, les premières plantes terrestre à moins 480 millions d'années, les poissons il y a 470 millions d'années, les plantes à graines, les premiers insectes et invertébrés terrestres il y a 400 millions d'années."

Puis ce fut le grand saut à la surface de la terre. "Les amphibiens il y a 350 millions d'année furent les premiers vertébrés à coloniser la terre ferme. Les reptiles apparaissent dans et hors de l'eau il y a 290 millions d'années." 

Un temps les dinosaures ont dominés la terre de moins 230 à moins 65 millions d'années, les premiers petits mammifères se sont développés il y a 200 millions d'années attendant leur tours pour se faire une place au soleil, puis sont apparus les oiseaux il y a 150 millions d'années, les plantes à fleurs il y a 135 millions d'années.

Tout ce temps ne s'est pas écoulé comme un long fleuve tranquille, sans cataclysmes et sans heurts.

Les effets de la tectonique des plaques, du volcanisme, les heurts d'objets extraterrestres, les périodes de glaciations, de sécheresses ont largement modifiés et affectés les conditions du développement de la vie sur terre. 

Pas moins de 5 extinctions majeures reconnues (et quelques extinctions mineures également) ont remodelé le "paysage" du vivant au cours de ce chapitre terrestre. 

A moins 445 Ma, moins 370 Ma, moins 262Ma, moins 252 Ma, moins 225Ma, moins 201 Ma et moins 65 millions d'années la vie a été profondément affectée sur terre.

Des formes de vie ont disparues, ont été totalement ou partiellement décimées laissant la place au développement de nouvelles niches, de nouvelles espèces. 

Après l'extinction des grandes espèces reptiliennes il y a un peu plus de 65 millions d'années, les mammifères purent prendre leur essor, coloniser la terre en se diversifiant largement. Certains retournèrent  dans les océans. Leurs descendant actuels étant les cétacés.

** C'est ainsi que nous pouvons observer, depuis leur découverte en 1977 à 2400 m de profondeur, à proximité de telles cheminées hydrothermales disposées sur la dorsale du pacifique et en d'autres lieux abyssaux, des formes de vie extrêmophiles. Dans cet environnement dépourvu de lumière et malgré des pressions des milliers de fois supérieures à celle de la surface terrestre, vivent et se développent des formes de vie improbables et partiellement méconnues.



Homo erectus et Cie

"La lignée humaine regroupe le genre homo et tous les genres fossiles ayant une parenté plus proche avec les humains qu'avec les chimpanzés, l'espèce parmi les grands singes la plus proche de l'homme."

Si l'on admet que les particularités de différentiation des hominidés et des grands singes, leurs cousins, sont le déplacement sur les membres postérieurs, alors les plus anciens hominidés connus apparurent autour de moins 7 à moins 8 Ma avec comme témoins des fossiles d'hominidés appelés "El Gaeco" attestés à moins 7.2 Ma trouvés en Europe méditerranéenne.

Vient l'australopithèque daté de moins 4,2 Ma avec, suite à une découverte faite en 2012 au Kenya, une présomption d'utilisation d'outils en pierres vers moins 3,3 Ma.

 Auparavant, les chiffres annoncés étaient de moins 2,4 Ma pour homo rudolfensis et moins 2,3 Ma pour homo habilis suivi de homo ergaster vers moins 1,95 Ma.

La présence attestée de homo Antecessor vers 0,85 Ma, suivi de homo Heidelbergensis probable ancêtre de homo Néandertal daté de moins 430.000 ans. Ce dernier s'éteignit il y a près de 30;000 ans après plusieurs millénaires de cohabitation avec homo Sapiens dont les premières traces retrouvées sur le continent africaines sont  datées de moins 400.000 ans. Cet homo évolué arrivé en  Europe probablement  autour de  moins 50.000 ans, semble être notre ancêtre direct.

Si l'on compare par la durée l'histoire de l'humanité à l'histoire de la terre, et si la terre avait un siècle, les premiers hominidés seraient apparus vers le 10 septembre de la 100ème année et homo sapiens dont nous descendons directement, le 25 décembre de cette même année.

 

Quel avènement, pour reprendre des notions symboliques chères à notre culture de monde occidental)

Sortir de l'espace confiné de la caverne

Un jour, à l'aurore de l'humanité, ces hominidés élèvent leur regard au-dessus de la ligne d'horizon autrement que pour y distinguer ce qui pourrait être une menace directe à leur existence quotidienne.

Ils scrutent le ciel  pour y déceler les changements qui s'y opèrent, inquiets de ce que les éléments leurs réservent.

Le soleil qui fait le jour, apporte chaleur et réconfort rythmant les saisons et les vies.

Les rudesses de l'hiver passées laissant place à une certaine douceur des nuits d'étés, sont des moments privilégiés, propices au vagabondage de l'esprit.

Les passages cycliques de la lune, les éclipses solaires et ces étranges petites lueurs de la nuit suspendues dans l'éther attisent l'imagination, la fascination, génèrent des peurs chez ces êtres mus  par leur cerveau reptilien archaïque. 

Ils adoptèrent des systèmes de croyances, des rituels, des cérémoniels, des rites visant à les placer au cœur même des événements naturels. Ils sacralisèrent leurs corps physiques en enterrant leurs morts et par cette attitude attestent de leur conscience intuitive de leur place dans l'ordre sacré du monde. Nous sommes encore dans les prémices de l'humanité.

Les hommes à travers les âges, pris par cette nécessité à dépasser leurs peurs et trouver des réponses à leurs interrogations furent pris de questionnements, de doutes, de certitudes aussi, générant des attitudes en accord avec leur lente émergence de leurs conditions primitives.

Ils virent dans le ciel milles et tant de signes et y inscrivirent des formes et des histoires en rapport à leurs légendes.

Ils inventèrent les calendriers pour découper les cycles de la nature, puis beaucoup plus tard des mécanismes de plus en plus complexes pour mesurer le temps, pour plus de précision dans cette tâche organisatrice indispensable à l'émergence des premières sociétés humaines et "modernes".

Des hommes perdus dans l'immensité

Ainsi vers moins 3,3 millions d'années, marquant le début du paléolithique, " l'homme, branche aléatoire, fragile et provisoire de l'évolution foisonnante des espèces", a pris son essor campé sur ses jambes, utilisant ses mains pour fabriquer des ustensiles, des outils, des techniques de chasse, des techniques de construction, des techniques de guerres. S'arrachant peu à peu de la glaise, pour bâtir humanité après humanité, civilisation après civilisation, empire après empire, un monde de plus en plus distant des valeurs essentielles de la vie.

 L'être humain s'inventa un monde de concepts rien qu'à lui, pour lui-même.

Un univers dans lequel, malgré sa nature profonde, il n'est plus connecté ou si rarement au monde des lois naturelles et universelles.

L'Homme qui marche debout, ne peut se désintéresser de ce qui fut il y a très très longtemps à l'origine de son existence et ne peut demeurer dans cette forme de candeur juvénile qui le pousse à l'irresponsabilité de ses actes dans des pratiques égocentriques et intéressées.

L'univers, le système solaire, la terre, nous, êtres vivants pensants : tout est composé de cette énergie/matière née dans le grand creuset de la forge cosmique. Tout est relié et interagit selon des principes naturels et indissociables :

L'UNITE.

Car de par l'unicité même de l'énergie/matière dans l'univers, de par ses particularités et ses propriétés isotropes, tout est lié et tout est interdépendant sur terre comme partout ailleurs.

Tout est identique et pareil en tout point de l'Univers

Mais l'esprit humain, lui, dissocie les genres, dissèque le vivant, sépare les fonctions, secteurise les éléments en disciplines, classe le monde en catégories/sous catégories, hiérarchise tous les êtres y compris et surtout  lui-même.

C'est sa manière à lui de prendre conscience qu'il existe, sa manière à lui de mettre son sceau sur le vivant pensant ainsi accéder à la maîtrise des choses.

L'Homme demeure aujourd'hui dans cette incapacité à considérer la globalité universelle comme le fondement unique de l'existence de toute chose. Cet animal aux capacités d'adaptation uniques, prédateur suprême, impose à présent sa volonté sur terre et sur l'ensemble du vivant se prêtant au jeu de sa vision narcissique du monde et de la création.

Il est et demeure cet enfant qui prend conscience du monde par des expériences sensorielles et construit sa psyché autour d'une interprétation interactive expérimentale et émotionnelle. 

Cependant, niant les lois de la physique et de la biologie en les détournant à ses intérêts, il oublie qu'avant d'être nommées et quantifiées par lui, ces lois naturelles qui composent avec la matière et l'organise existaient bien avant lui et existerons bien après lui.

Sourd aux cris de mère Gaïa, il a monté le son de son casque antibruit et se fourre la tête dans le sable argumentant pour mieux se justifier de ses actes tout en ignorer leurs conséquences.

Il pense que, parce qu'il pense et sait créer de nouvelles technologies, qu'il est en droit de s'affranchir des ces lois universelles. Son orgueil n'a de limites que dans son impuissance face aux éléments lorsque ceux-ci se déchaînent et que devant la réalité des faits il prend conscience qu'il ne peut les contrôler. 

Et là il cherche des parades, échafaudant des plans de secours aux catastrophes qu'il a lui-même provoqué.

Avouons donc simplement que nous sommes en incapacité de gestion, d'éternels apprentis sorciers, des prédateurs sans noms. De mémoire de Terre, jamais un être n'a été aussi ingrat, aussi vil et irresponsable.

Ce manque d'humilité et de discernement qui fait si souvent défaut aux hommes  n'abouti qu'au fait de les éloigner plus encore  de leur vrai nature, de leur vraie place parmi les créatures du vivant. Et c'est exactement par cette vanité qu'arrivent tous les malheurs humains et toute les problématiques auxquelles nous nous confrontons depuis longtemps, actuellement et, êtres immatures, aveugles et sourds, probablement pour le reste de notre règne.



Les chemins tortueux de l'ambiguïté humaine

Les temps changent, la réflexion humaine suit des chemins tortueux dans des successions de certitudes et  de doutes. Ainsi les vérités d'hier laissent la place à de nouvelles certitudes balayées à leur tours demain.

Les sciences développées par l'homme appliquant le principe de la constatation en accord avec des protocoles d'observations, d'expérimentations, sont conditionnées par l'avancée technologique, par des variables de théories, de philosophies devenant pour un temps  les maîtres à penser d'une élite intellectuelle, d'un courant spirituel ou philosophique.

La vision du monde par l'homme est intrinsèquement liée a sa capacité à se connecter au réel. Mais dans l'ensemble cette vision se limite à des concepts de profit et de rentabilité. Son attitude égocentrique lui a fait oublier d'où il est parti et il ne sait plus où il va, quelles sont ses priorités, quelle est sa responsabilité dans ses actions et leurs conséquences. 

Voilà de quoi est constitué le parcours de ces hommes qui se disent modernes et évolués.

Quoi qu'ils en pensent, quoi qu'en déduisent leurs connaissances fragiles, leurs expériences, leurs théories, leurs observations, leurs expérimentations mais aussi leurs croyances, leurs argumentations, leurs spéculations :

leur science, leur savoir sont les produits à un moment T d'une somme de connaissances et de méconnaissances de la réalité de la vie, de la réalité de l'univers. 

Evolution normale est-on tenté de penser, manque d'expérience. Les jeunes humains ne font-ils pas des centaines de bêtises avant de comprendre le sens des choses ?

Ainsi la jeune humanité a bien le droit de se tromper peut-on penser. Force est de constater que générations après générations cet être en devenir refait les mêmes erreurs depuis des millénaires sans jamais apprendre aucune leçon.

S'il faut retenir une seule chose de ces successions de paradigmes qui confortent les hommes dans leur quête d'absolu, de toutes ces contrevérités, de toutes ces controverses conduisant à leur lente & difficile accession à des formes de connaissances qui demeurent fragiles, c'est qu'il nous faut garder en toutes circonstances, toutes disciplines et activités humaines confondues, un esprit critique et clair face aux affirmations arrêtés, un discours nuancé face aux affirmations tenaces, une distance intellectuelle intuitive pour ne pas perdre le discernement.

Mais avant tout il est impératif et vital de se méfier des idées, des théories, des dogmes, des croyances, des injonctions qui contraignent les libertés, nivellent les peuples dans leurs différences et les individualités dans leur profonde et légitime intimité, allant jusqu'à nier le droit inaliénable à la souveraineté de chaque individu.

La tendance est forte, hier comme aujourd'hui, à la réduction des individus et de leurs particularités à un ensemble de standards, à un formatage social conduisant peu à peu à une normalisation collective.

Et voilà même que certains de ces hommes en mal de puissance se prennent à rêver à un nouvel ordre mondial dont les desseins visent au contrôle mondial des populations par divers artifices technologiques et biologiques. 

Les chemins tortueux de la connaissance humaine

Une somme colossale de connaissances accumulées par des centaines de générations est disponible pour tous ceux qui sont en quête de savoirs et de vérités.

Parmi ces connaissances beaucoup ne figurent pas dans les manuels scolaires, ni les publications scientifiques, ni même dans les textes fondamentaux et fondateurs de nos sociétés et elles n'y figureront probablement jamais, car les sujets dont elles traitent ne sont pas considérés comme essentiels  ou sont  même considérés dérangeants ou subversifs à l'ordre souhaité et établi par les formes de pouvoirs instaurés de par le monde par une minorité d'hommes puissants aux intentions affichées de soumettre les masses à leur volonté d'intérêts privés. La volonté de manipulation des masses fait partie du dessein inavoué des hommes de pouvoir et ce depuis toujours. Et l'histoire regorge d'exemples.

D'autres connaissances dérangeant les dogmes de la science, de la médecine, sont purement et simplement écartés du domaine de la recherche car jugées non rentables, ne générant pas de profits alors qu'elles nous parlent avec sagesse de savoirs oubliés et d'autres possibles pour l'humanité. 

Ces savoirs dérangent parfois au point qu'ils sont tournés en ridicule auprès du large public par ceux-là même qui souhaitent imposer leur visions du monde en en interdisant la pratique, ne souhaitant pas perdre la maîtrise à leurs profits des événements. L'intégrisme et ses pratiques sectaires a ses adeptes dans toutes les disciplines, dans tous les enseignements visant à imposer un prêt à penser unique. Il fait partie de la névrose et de la tentation humaine. 

Ainsi beaucoup d'aspects avérés de la réalité restent méconnues du plus grand nombre.

Mais pour ceux qui ont l'intuition des choses et un cœur sincère, pour ceux qui n'ont pas peur de briser le miroir pour voir ce qui se cache derrière, pour ceux qui demeurent d'éternels curieux insatisfaits, pour ceux qui ne prennent pas pour argent comptant ce que les manipulateurs de conscience leurs proposent comme réponses à leurs questionnements, pour tous ceux qui réfléchissent par eux-mêmes aux grands sujets du monde du vivant, qu'ils se rassurent.

Leur opiniâtreté, leur sens critique, les poussant et les guidant dans leur quête, d'autres réponses les attendent, d'autres facettes de l'univers et du vivant. 

Et s'ils sont sincères et à l'écoute, ils sauront reconnaître en leur plus fort intérieur le juste du faux car le juste sommeille en chaque chose qui soit. 

Et chaque Être, débarrassé de ses filtres et de ses œillères comprend avec la simplicité du juste



La tête dans les étoiles, les pieds presque sur terre

Tant de périodes se sont succédées durant les 4500 millions d'années de l'existence de la terre avec l'émergence puis la destruction naturelle de formes de vie improbables présentes à sa surface. 

A croire que la vie s'accroche plus que tout.

A croire que le dessein global est que quoi qu'il arrive, la palette des possibles de l'émergence de la vie est toujours le but ultime de l'organisation de l'énergie/matière. Et que nous le voulions ou pas, que nous le comprenions ou pas, il en est ainsi.

Ici et partout.

 

Et voilà qu'une espèce humanoïde lève la tête et se met à penser et s'organiser indépendamment, "croit-elle", du reste du monde.

Comme au temps des grandes conquêtes terrestres qui a vu les hommes s'investir dans des colonisations sans fins à but mercantiles et oppressives, avec comme seules prérogatives d'imposer leur façon de voir le monde, ils se prennent à présent à rêver d'aller sur d'autres planètes, vers d'autres étoiles en vue d'y implanter des colonies et d'y extraire de nouvelles ressources vu que leur appétence de puissance n'a pas de limites et que dans leur litière terrestre ils ont complètement "merdé" dans cette gestion. 

Des expéditions sont dors et déjà programmées vers la Lune et vers Mars dans ce but pour les prochaines décennies.

La terre n'est qu'une toute minuscule petite goutte perdue dans l'immensité. Ne pas la chérir, ne pas en prendre soin est une attitude suicidaire collective.

Ignorer cette réalité nous conduira à notre perte aussi sûrement que nos agissements par le passé ont conduit à l'anéantissement de sociétés et de cultures entières.

A croire que l'humanité porte en elle cette capacité d'auto destruction, dépourvue qu'elle est de sagesse et de discernement.

Est-ce inéluctable pour autant, est-ce là notre destin ?

Il suffirait de comprendre cela, d'essayer de l'inscrire en pratique dans nos actes à travers notre grande capacité de pensée. Faire un pas vers plus de sagesse, vers plus d'humanité, gage d'un avenir plus viable pour l'homme et toutes les autres formes de vie que la terre vivante héberge et couve ....

 

Elle paie aujourd'hui un lourd tribu, cette planète qui nous porte et nous donne à profusion.

Ce qui peut consoler d'un point de vue d'une pensée universelle est qu'elle finira toujours, cette terre, du moins dans les milliards d'années à venir, par se remettre des catastrophes et des cataclysmes dont elle est le théâtre. Cela fait totalement partie de ses plans d'évolution.

Elle s'en remettra aussi sûrement qu'elle s'est remise des profonds changements qu'elle a traversée tout au long de son existence, poursuivant au moins pour un milliard d'années encore sa destinée de porteuse de vie.

C'est le temps que lui laisse le soleil pour rendre ces conditions possibles avant d'entamer sa lente agonie et d'effacer à tout jamais toute possibilité de vie organique dans son cortège de planètes.

Parfois les événements donnent le change à d'autres possibles qui n'attendent qu'une opportunité pour s'exprimer. Et pour cela, comme par le passé, ici sur terre et partout ailleurs, un règne doit finir pour laisser de la place à de nouvelles expressions du vivant.

 

Dominique Mayer - Photographe du vivant


Sources d'inspiration  :

 

Principalement et pour ne citer qu'elles, les références aux connaissances humaines "autorisées"

  • "La méthode scientifique, l'espace" par Nicolas Martin
  • "Poussières d'étoiles" par Hubert Reeves
  • "L'univers en 100 questions" par Jean-Pierre Luminet
  • Encyclopédie "Astronomie" éditions Atlas
  • Wikipédia et une multitude d'articles et de publications glanées de ci, de là dans des revues dites "scientifiques" & spécialisées

Pour l'acquisition et la compréhension d'autres niveaux de connaissances.

  • la lecture, la consultation, l'étude d'une multitude d'ouvrages portant sur des sujets aussi variés que la philosophie et ses déclinaisons, le chamanisme, l'alchimie, la théosophie, l'anthroposophie, les textes fondateurs, les enseignements gnostiques, ésotériques, hermétiques, les sciences sacrées
  • L'observation, la contemplation, l'analyse, la méditation. Plus de 60 ans passés à essayer de comprendre ce miracle de la vie, cet espace qui nous entoure et la complexité de la psychologie humaine.

Le tout mis au service de l'école de la vie. Celle dont on ne peut que se féliciter pour les milliers de leçons  apprises et retenues permettant à tout être humain en devenir, en recherche de vérité & curieux de toute chose de tenter de démêler le grain de l'ivraie.



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